De la psychologie au pouvoir
Dans sa contribution « Petite chronique d’une guerre : les derniers Juifs », Jean-Claude Schotte relate la déclaration de l’un des représentants de la Société Luxembourgeoise de Psychologie, nous désignant de « dernière génération » de psychanalystes au Luxembourg.
Des personnes apparemment mieux avisées suggèrent de ne pas prendre de tels énoncés au pied de la lettre. Le législateur, pensent-ils, ne se laissera pas abuser par les velléités de pouvoir de l’intérêt particulier d’un petit groupe d’influence.
Pourtant, ces conseils bienveillants ne semblent plus aujourd’hui convaincants. Les velléités de pouvoir ont déjà eu un impact réel sur le texte du projet de loi. De fait, ils le déterminent de part en part.
Et quand il sera voté, le texte déterminera à son tour ce qu’il en sera de la réalité concrète de toute une profession.
Le pouvoir, selon l’une des définitions les plus concises, consiste dans « la capacité d’une personne ou d’un groupe de personnes d’affecter les résultats de manière à ce que leurs préférences l’emportent sur les préférences d’autres ». [1]